28.07.2010


Peintre d'origine polonaise, Roman Opalka est fasciné par la fuite du temps. Il la représente en peignant des nombres croissants, en blanc sur des toiles unies dont la couleur s'éclaircit un peu plus à chaque nouvelle peinture.

En même temps qu'il peint, un magnétophone enregistre sa voix prononcer en polonais chaque nombre. A la fin de chaque tableau, il se prend en photo en noir et blanc, fixant également la fuite du temps de son apparence physique.

Il a commencé en 1965 avec un fond de couleur noire. En 1972, arrivé au nombre 1.000.000, il a commencé à ajouter 1% de blanc à la couleur de fond de chaque toile.

Plus il approche de la fin de sa vie et plus les chiffres peints par Opalka se rapprochent du blanc sur fond blanc, tendant ainsi vers l'invisibilité et la dissolution...