stratégies planétaires

 
Elections américaines 2004:
Pourquoi Bush sera réélu

Bush et sa mafia d'affairistes d'extrême-droite ont été prêts à tout pour prendre le pouvoir. Et ils seront prêts à tout pour le garder...

Le coup d'état du lobby militaro-industriel

Bush a été porté au pouvoir par le lobby militaro-industriel et le lobby pétrolier, deux lobbies auxquels Bush père et fils sont intimement liés, ainsi que la plupart de leurs ministres. C'est déjà le lobby militaro-industriel qui avait probablement commandité l'assassinat de John Kennedy, dans le but d'engager massivement les Etats-Unis dans une guerre au Viet Nam alors que Kennedy s'y opposait. Ce fut le premier "coup d'état" du lobby militaro-industriel, pour placer un de leurs hommes au pouvoir, le vice-président de Kennedy, Lyndon Johnson qui a effectivement décidé par la suite un engagement massif au Viet Nam.

L'élection illégitime de Bush était un deuxième coup d'état. Le but était d'engager les Etats-Unis dans une nouvelle guerre en Irak, une guerre qui selon les révélations de Paul O'Neil (l'ancien ministre des finances de Bush) a commencé à être planifiée avant même "l'élection" de Bush en novembre 2000.

Les attentats du 11 Septembre ont été un troisième coup d'état, qui visait à prendre le contrôle absolu et définitif des Etats-Unis, à suspendre progressivement la démocratie, et à annihiler toute opposition intérieure, grâce à un nouveau maccarthysme et à une manipulation des esprit basée sur la peur.
 

Des hommes prêts à tout

Bush et sa mafia d'affairistes ont été prêts à tout pour prendre le pouvoir et réaliser leurs ambitions. Créé par des membres de l'administration Bush, le "Project for a New American Century" PNAC) donne une bonne idée de ce qu'ils souhaitent encore faire.

Ces hommes seront prêts à tout pour conserver leur pouvoir, afin de pouvoir réaliser les prochaines étapes de leur plan: supprimer la démocratie aux USA, établir une dictature mondiale sous l'égide de l'Empire américain, et renforcer la puissance de l'économie américaine grâce à des guerres perpétuelles.

Choqués par le 11 Septembre et assommés par la propagande qui a suivi, l'opinion publique et les contre-pouvoirs américains ont tout d'abord été anesthésiés, sans réaction devant une réduction inquiétante des libertés civiques et l'instauration du principe dangereux des "guerres préventives". Mais 2 ans plus tard, la démocratie américaine s'est réveillée. Bush est fortement mis en cause par la presse et par le Congrès à propos de ses mensonges au sujet de l'Irak et des "armes de destruction massives". Une majorité d'Américains pensent désormais que la guerre en Irak était une mauvaise chose.




John Kerry, le candidat Démocrate
Le challenger de Bush est John Kerry, sénateur du Massachusetts, ancien héros de la guerre au Viet Nam, membre du Groupe de Bilderberg. Il a violemment critiqué Bush à propos de l'Irak, et aussi à propos de sa politique économique au service exclusif des plus riches. Le 4 Février, il a déclaré: "La vérité est que George W. Bush a affaibli l'Amérique en déployant sans prudence l'armée, en épuisant ses réserves, en repoussant nos alliés et en conduisant la politique extérieure la plus arrogante, inepte et idéologique".
 

Pour conserver le pouvoir et réaliser les prochaines étapes de leur plan, Bush et les hommes qui sont derrière lui ont 5 cartes dans leur manche:

1 - Le pouvoir de la propagande et la manipulation des sondages

George Bush et son administration utilisent au maximum le principe énoncé par Goebbels, le ministre de la propagande de l'Allemagne nazie: "
Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croiront".

Durant toute la campagne pour l'élection présidentielle, la tactique de George Bush et de Dick Cheney a été d'utiliser un petit nombre d'arguments simples, et de les marteler des milliers de fois. Par exemple, "Kerry est une girouette. Un homme qui change tout le temps d'avis ne peut être président", ou "George Bush est un leader fort, lui seul peut mener la guerre contre le terrorisme". Peu importe que ces affirmations ne correspondent pas avec la réalité, l'essentiel est que les Américains les croient.

Cette tactique a déjà été utilisée avec succès pour justifier la guerre en Irak. Bush et sa junte ont répété des milliers de fois que l'Irak possédait des armes de destruction massives et que Saddam Hussein était impliqué dans les attentats du 11 Septembre. Depuis, Colin Powell a du reconnaître qu'il n'y avait pas d'armes de destruction massive en Irak, et la Commission d'enquête sur le 11 Septembre a démenti tout lien entre Saddam Hussein et Al Quaida. Mais ces dernières informations ont été moins médiatisées que les premières, et une majorité d'Américain croit toujours que ce qu'avait dit leur président était exact.

Enfin, toujours dans le registre des manoeuvres politiques, il est probable que des sondages soient truqués en faveur de Bush, afin de lui faire bénéficier d'un "effet mouton", et surtout, pour rendre crédible un éventuel résultat truqué de l'élection. Plusieurs instituts de sondages importants sont proches des Républicains, tandis que d'autres peuvent être "achetés".
 

 

2 - Organiser de nouvelles élections truquées
De nouvelles machines à voter entièrement électroniques sont en train d'être mises en place. Or il se trouve que ces machines sont fabriquées par une entreprise proche de Bush et qui a financé sa campagne en 2000. Le professeur David Dill de l'université de Standford avait estimé en février 2004 que un quart des votes pourraient être falsifiés.

Par ailleurs, la vérification technique des machines a été confiée à 3 sociétés privées. Or les patrons de deux d'entre elles ont apporté leur contribution financière à la campagne de George W. Bush.

(Plus de détails avec l'article "Une élection encore plus trouble qu'en 2000")

 

3 - Annoncer la capture de Ben Laden juste avant les élections.
Les personnes régies par un cynisme absolu peuvent sacrifier sans scrupules leurs plus fidèles agents ou serviteurs. Ben Laden a été un instrument pour organiser les attentats dont Bush et le lobby militaire avaient besoin pour réduire les libertés et pour plonger le monde dans une ère de guerres perpétuelles. Ben Laden aurait trouvé refuge dans la zone frontalière entre l'Afghanistan et le Pakistan, deux pays contrôlés par les Etats-Unis.

Aux Etats-Unis, le représentant démocrate Jim McDermott et l'ancienne secrétaire d'État Madeleine Albright ont émis publiquement l'hypothèse que Bush détient déjà Oussama Ben Laden et attend la veille de l'élection pour l'annoncer. Accusée d'avoir rejoint le camp des "conspirationnistes", Mme Albright a finalement prétendu avoir plaisanté. Jim McDermott, quant à lui, a maintenu ses affirmations.
 

34 - Initier une nouvelle guerre avant les élections, en comptant sur l'effet patriotique pour doper la cote de popularité de George Bush. Des membres de l'administration Bush ont récemment évoqué à nouveau la possibilité d'une guerre contre la Syrie et l'Iran. Le 12 Mai 2004, George Bush a accusé la Syrie de "soutenir le terrorisme", de "développer des armes de destruction massive", et de représenter "une menace extraordinaire pour la sécurité nationale, la politique étrangère et l'économie des Etats-Unis". Des propos qui rappellent le refrain déjà entendu pour justifier la guerre contre l'Irak... Quant à l'Iran, il est accusé par les Etats-Unis et l'Europe d'enrichir de l'uranium à des fins militaires. L'Iran reconnaît enrichir de l'uranium, mais dément avoir l'intention de fabriquer une bombe. Depuis le début de l'année 2004, la tension n'a cessé de monter à ce sujet, l'Iran étant accusé de vouloir dissimuler des informations aux inspecteurs de l'AIEA (l'agence internationale de l'énergie atomique) chargé de contrôler les installations en Iran.
 

5 - Organiser un nouvel attentat spectaculaire, ou le laisser se produire, pour obtenir un nouveau "choc". Un attentat nucléaire ou biologique dans une ville américaine permettrait de restaurer la ferveur patriotique des Américains autour de Bush. Cet attentat pourrait aussi servir de prétexte pour instaurer l'état d'urgence, reporter les élections, suspendre la démocratie, et engager les Etats-Unis dans de nouvelles guerres.

Dans le New York Times du 31 Décembre 2003, l'éditorialiste William Safire (l'ex-rédacteur des discours de Nixon) évoque une "surprise d'octobre qui pourrait affecter l'élection 2004", avec "une attaque terroriste majeure aux Etats-Unis". De plus en plus de personnes aux Etats-Unis parlent d'une "surprise d'octobre" qui servirait de prétexte à Bush pour déclarer l'état d'urgence et reporter les élections. Cela serait sans précédent aux Etats-Unis, où la date des élections est fixée par la Constitution. Même pendant la guerre de Sécession, les élections avaient eu lieu.

Le général Tommy Francks (qui a dirigé l'invasion de l'Irak avant de prendre sa retraite en Août 2003) a également lancé un avertissement à propos d'éventuels attentats majeurs (nucléaires ou bactériologiques). Habituellement peu bavard devant les caméras, le général Francks a déclaré que si les Etats-Unis étaient attaqués avec des armes de destructions massives qui infligeraient des dégâts majeurs, la Constitution pourrait bien être "mise au rebut" et remplacée par une forme de gouvernement militaire. Si des terroristes parvenaient à acquérir et à utiliser des armes nucléaires ou biologiques, "le monde occidental, le monde libre, perdrait ce qui lui est le plus cher, la liberté que nous avons vu exister pendant 2 siècles dans cette grande expérience que nous appelons démocratie".

La probabilité que ces événements se produisent avant l'élection a été réduite par la stratégie de campagne de John Kerry qui s'est livré à une surenchère avec Bush sur le thème de la sécurité. Ainsi, un attentat majeur avant l'élection serait la démonstration que la politique de Bush est inefficace contre le terrorisme et que la guerre en Irak n'a fait qu'accroître le risque terroriste. Un attentat majeur pourrait par contre être très utile à Bush après sa réélection pour annihiler à nouveau toute opposition intérieure et pour initier de nouvelles guerres, avec pour prochaines cibles l'Iran et la Syrie.

 

L'alternative

Bush pourrait être "lâché" par une partie des "Maîtres du Monde", si ceux-ci estimaient finalement que l'option Bush est "contre-productive", notamment en favorisant l'anti-américanisme dans le monde, en augmentant par réaction la probabilité d'une révolution mondiale, ou en créant des conditions défavorables pour la croissance économique globale, en dehors des secteurs militaires et pétroliers. La guerre en Irak avait déjà profondément divisé les Maîtres du Monde, entre les partisans du multilatéralisme et d'une prospérité basée sur la paix, et les partisans d'un monde unipolaire et guerrier sous le contrôle de l'Empire américain.

 

Bush et Kerry, membres de la même société secrète

Quoi qu'il en soit, John Kerry a un point commun avec George Bush. L'un et l'autre sont membre des Skull and Bones, une société secrète aux rituels morbides qui peut être qualifiée de nazie et satanique, et dont la valeur suprême est... la guerre.

L'appartenance de Kerry aux Skull and Bones permettrait à cette organisation de conserver son influence sur le pouvoir suprême, quel que soit le résultat de l'élection. Le "rôle" de Kerry pourrait aussi consister à "lever le pied" au fur et à mesure de la campagne, en modérant ses critiques envers Bush (ces dernières semaines, la campagne de Kerry s'est souvent résumée à une surenchère avec Bush sur le terrain de la "sécurité" et du nationalisme). Mais le rôle stratégique de Kerry pourrait surtout être d'accepter docilement sa défaite (ou un éventuel report des élections), sans chercher à résister comme Al Gore en 2000.

Rappelons enfin qu'en tant que sénateur, John Kerry a voté à la fois pour la guerre en Irak et pour les lois liberticides adoptées à la suite des attentats du 11 Septembre.

 

L'avertissement prophétique du président Eisenhower

Dans son discours d'adieu du 17 Janvier 1961, le président (et ancien général) Dwight Eisenhower avait averti les Américains que le lobby militaro-industriel pourrait faire planer un jour une menace sur la liberté et la démocratie:

"La présence simultanée d'un énorme secteur militaire et d'une vaste industrie de l'armement est un fait nouveau dans notre histoire. Cette combinaison de facteurs a des répercussions d'ordre politique, économique et même spirituel, perceptibles dans chacune de nos villes, dans les chambres législatives de chacun des États qui constituent notre pays, dans chaque bureau de l'administration fédérale. Certes, cette évolution répond à un besoin impérieux. Mais nous nous devons de comprendre ce qu'elle implique, car ses conséquences sont graves. Notre travail, nos ressources, nos moyens d'existence sont en jeu, et jusqu'à la structure même de notre société. Dans les organes politiques, nous devons veiller à empêcher le complexe militaro-industriel d'acquérir une influence injustifiée, qu'il l'ait ou non consciemment cherchée. Nous nous trouvons devant un risque réel, qui se maintiendra à l'avenir: qu'une concentration désastreuse de pouvoir en des mains dangereuses aille en s'affermissant.

Nous devons veiller à ne jamais laisser le poids de cette association de pouvoirs mettre en danger nos libertés ou nos procédures démocratiques. Nous devons nous garder contre le risque de considérer que tout va bien parce que c'est dans la nature même des choses. Seul un ensemble uni de citoyens vigilants et conscients réussira à obtenir que l'immense machine industrielle et militaire qu'est notre secteur de la défense nationale s'ajuste sans grincement à nos méthodes et à nos objectifs pacifiques, pour que la sécurité et la liberté puissent prospérer ensemble."

voir la vidéo


 

Quelques autres citations...

"La direction du Bureau du Président a été utilisée pour fomenter un complot pour anéantir la liberté des Américains, et avant que je ne quitte le Bureau, je dois informer les citoyens de ces conditions."

John Fitzgerald Kennedy, dans un discours fait à l'Université Columbia le 12 novembre 1963, dix jours avant son assassinat

 
"Si c'était une dictature, ce serait beaucoup plus facile, tant et aussi longtemps que je serais le dictateur."

George W. Bush, 12 décembre 2000

 
"Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial."

David Rockefeller, fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale

 
"Aujourd'hui, l'Amérique serait outrée si les troupes entraient dans Los Angeles pour restaurer l'ordre. Demain ils en seront reconnaissants! Ceci est particulièrement vrai s'il leur était dit qu'un danger extérieur, qu'il soit réel ou promulgué, menace leur existence. C'est alors que les peuples du monde demanderont à être délivrés de ce mal. L'unique chose que tous les hommes craignent est l'inconnu. Confrontés à ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés au profit de la garantie de leur bien-être assuré par le gouvernement mondial."

Henry Kissinger, à la réunion 1992 du Groupe de Bilderberg, à Evians (France)


 

 

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