GUERRE
EN IRAK
Les
nouvelles guerres de l'Empire
Les enjeux de la guerre Les enjeux de la seconde guerre du Golfe dépassaient largement l'Irak. La question posée était celle de l'avenir pour les prochaines décennies. Le monde futur doit-il être gouverné par le multilatéralisme, le dialogue et la concertation entre les pays? Ou bien le monde doit-il être gouverné de façon unilatérale et totalitaire par un empire américain auquel ne s'appliquerait pas le droit international, mais qui s'arrogerait celui de mener des "guerres préventives" contre n'importe quel pays? Contrôlés
par la faction la plus "dure" des Maîtres du Monde,
les Etats-Unis ont fait leur choix. Ils ont
décidé de profiter de leur totale
suprématie militaire et technologique, ainsi que du
champ libre laissé par l'absence d'une
super-puissance concurrente depuis l'effondrement de l'URSS.
L'ambition des Etats-Unis est d'utiliser leur puissance pour
remodeler le monde à leur avantage. En 2001, dans
l'un de ses discours, George W. Bush annonçait que
les USA visaient désormais une "domination totale
et définitive" sur le monde. La division des Maîtres du Monde La nouvelle doctrine militaire américaine a provoqué la division des Maîtres du Monde, dont les organisations rassemblent des personnalités issues de 3 pôles d'intérêts stratégiques. Les membres du premier groupe sont issus de la sphère économique. Ils souhaitent la stabilité et la paix (conditions favorables à la croissance économique), et une mondialisation basée sur le multilatéralisme. Les options guerrières de Bush sont donc contraires aux intérêts de ce groupe. (voir l'article de Courrier International, "Empire contre Mondialisation") Le deuxième groupe se définit comme "humaniste". Il est constitué de différents ordres philosophiques et mystiques qui se rattachent aux Templiers (mouvements Francs-maçons, Rose-Croix...). Leur but déclaré est d'aider les hommes dans leur passage de la barbarie à la civilisation. Ce groupe soutenait la mondialisation marchande parce que c'était un moyen de réaliser leur objectif prioritaire: rendre les guerres impossibles, en unifiant le monde par l'économie et les échanges culturels. Pour ce groupe, les orientations ultra-nationalistes et unilatéralistes de Bush sont inacceptables. Le troisième groupe a pris le pouvoir aux Etats-Unis par un coup d'état, avec l'élection truquée de Bush. Ses membres appartiennent à la sphère militaire (CIA, NSA, Pentagone) et militaro-industrielle. Ils souhaitent l'instabilité et la guerre (conditions favorables aux entreprises d'armement), et une mondialisation basée sur la domination absolue de l'Empire américain. |
Henry Kissinger, Zbigniew Brzezinski, Paul Wolfowitz, et George Bush père, les idéologues du nouvel ordre mondial
Les
personnages-clés de ce groupe sont: Les organisateurs des basses oeuvres sont le ministre de la défense Donald Rumsfeld, le ministre de la Justice John Ashcroft, et dans le rôle du communicateur, George W. Bush. Jusqu'à présent, la direction collégiale des Maîtres du Monde était cimentée par un "consensus", autour d'une mondialisation esclavagiste mais basée sur le multilatéralisme, c'est à dire avec une égalité d'influence entre les puissants de la planète. Lors d'une récente interview, Dominique Moïsi, le directeur de l'IFRI (l'une des organisations européennes des Maîtres du Monde) résumait la situation par une phrase laconique mais lourde de signification dans la terminologie des Maîtres du Monde: "Aujourd'hui, il n'y a plus de consensus". |
L'Empire Comme l'a proclamé George W. Bush, ceux qui ne sont pas avec les USA sont contre eux. Tout pays qui se trouverait en désaccord avec les Etats-Unis devient une cible potentielle. L'utilisation par les USA d'obus à uranium appauvri s'inscrit dans une stratégie de la terreur qui rappelle les méthodes nazies: si un pays ose s'élever contre l'Empire, il sera anéanti impitoyablement et son territoire sera rendu inhabitable pour l'éternité, par une radioactivité dont la durée est de 4 milliards d'années. Les obus à uranium appauvri sont fabriqués à partir des déchets des centrales nucléaires (ce qui fournit également une "solution" aux USA pour se débarrasser de ces déchets). Ils contiennent également du plutonium, hautement radioactif pendant 4,5 milliards d'années. Ils ont été utilisés en ex-Yougoslavie et pendant la première du Golfe. Depuis 1991 en Irak, les cas de cancer et de leucémies ont été multipliés par 50, et de très nombreux bébés naissent avec des leucémies, des cancers ou des malformations semblables à celles causées au Japon par les bombes de Hiroshima et Nagasaki. Les
Etats-Unis disposent aussi de plusieurs armes nouvelles et
terrifiantes qu'ils sont très impatients tester en
conditions réelles: bombes à impulsion
électromagnétique, bombes à plasma,
"fuel-air explosive bombs", mini-bombes nucléaires,
micro-ondes, ou bombes à antimatière...
Le plan américain pour une guerre globale Après les attentats du 11 Septembre, George W. Bush avait clairement annoncé que que la "guerre contre le terrorisme" était appelée à durer "plusieurs années"... Le but des Etats-Unis est de redessiner entièrement la carte du Proche Orient, avec une intervention en Irak qui n'est que la première étape d'une guerre qui pourrait s'étendre à la Syrie, à l'Iran, au Pakistan, à l'Arabie Saoudite, à la Somalie, au Soudan, ainsi qu'aux pays islamistes de l'Asie. Une fois le Proche Orient et son pétrole sous leur contrôle, les cibles ultimes de l'Empire seront la Russie, la Chine, et pour finir, l'Union Européenne (si elle persiste à ne pas faire allégeance à l'Empire). |
Déclencher la réaction en chaine Pour lancer une opération d'une telle envergure, un prétexte était nécessaire. Ce prétexte fut très opportunément fourni par les attentats du 11 Septembre 2001, 8 mois après "l'élection" de Bush. Comme l'incendie du Reichtag dans l'Allemagne nazie, l'attentat du World Trade Center a servi de mèche d'allumage à une réaction en chaine programmée. |
Contrôler le Moyen-Orient La première étape de la guerre a été l'intervention en Afghanistan, dont le but était de sécuriser le futur oléoduc qui acheminera le pétrole de l'ancienne république soviétique du Kazakhstan (au Nord de l'Afghanistan) vers un débouché maritime sur les côtes pakistanaises (au Sud de l'Afghanistan). Situé au milieu du tracé de l'oléoduc, l'Afghanistan était un enjeu important car les réserves pétrolières du Kazakhstan sont équivalentes à celles de l'Arabie Saoudite. De plus, les sociétés pétrolières américaines liées au gouvernement Bush ont massivement investi dans cette région depuis 10 ans et avaient un grand intérêt à ce que l'oléoduc puisse être construit. Un autre objectif de la guerre en Afghanistan était de renforcer la présence militaire américaine en Asie centrale, au voisinage de la Russie et de la Chine. Les bases américaines en Afghanistan s'ajoutent aux bases US déjà établies dans les années 90 au Kirghistan et en Ouzbekistan. Pour la suite des opérations, les Etats-Unis avaient besoin d'établir des bases militaires puissantes et permanentes au Moyen-Orient, dans un autre pays que l'Arabie Saoudite. Car depuis attentats du 11 Septembre 2001 auxquels participaient 15 Saoudiens, l'Arabie Saoudite n'est plus considérée comme un allié fiable, mais comme une cible potentielle. Les bases US en Arabie Saoudite sont en cours de transfert vers le Quatar, mais ce petit pays a une position géographique vulnérable, coincé entre l'Iran et l'Arabie Saoudite. Un autre "pays d'accueil" était nécéssaire. Dans cette perspective, les stratèges américains ont décidé de s'emparer de l'Irak, qui réunissait les conditions idéales: une position géographique centrale, une alternative stratégique au pétrole Saoudien, et un régime tyranique dont l'image détestable était censée faciliter la légitimation de la guerre aux yeux de l'opinion mondiale. Enfin, pour le prédateur américain l'Irak était une proie facile, avec une armée qui offrirait peu de résistance, affaiblie par la première guerre du Golfe et par 12 années d'embargo. Pour l'administration Bush, l'opération contre l'Irak avait aussi une fonction de communication, pour masquer l'incapacité (volontaire) à neutraliser Oussama Ben Laden et Al Quaïda. |
A la recherche d'un prétexte... Les Etats-Unis ont accusé l'Irak de représenter un danger pour la paix mondiale à cause de quelques ogives chimiques. Mais quel est donc le pays agressif, intolérant, et irrespectueux du droit international qui possède le plus grand stock d'armes nucléaires chimiques et bactériologiques? Quel état est objectivement le plus dangereux de la planète, sinon les Etats-Unis, le premier des "états voyous"? La justification de la guerre donnée par Bush était que l'Irak représentait un danger à cause de ses armes de destruction massive. L'existence de ces armes n'a pu être prouvée ni par les inspecteurs de l'ONU, ni par les troupes américaines. A aucun moment de la guerre Saddam Hussein n'a utilisé les armes chimiques et biologiques que les américains l'accusaient de détenir. Même son armée conventionnelle s'est révélée trop faible pour opposer une résistance sérieuse à l'armée américaine. De même, les liens entre Saddam Hussein et Ben Laden n'ont jamais pu être démontrés, et seraient inexistants d'après la CIA elle-même. |
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Conscient de la faiblesse de la justification initiale de la guerre, l'administration Bush a inventé une autre raison en cours de route: la "libération du peuple irakien". Ainsi, l'opération "choc et effroi" et ses bombardements massifs de Bagdad avaient donc un but humanitaire... Rappelons que dans leur souci du bonheur des peuples, les Etats-Unis avait précédemment installé au pouvoir Saddam Hussein et son parti Baas en 1972, grâce à un coup d'état soutenu par la CIA. Le précédent président irakien, issu du parti communiste, avait voulu nationaliser les compagnies pétrolières du pays... Comme Ben Laden, Saddam Hussein est une création des Etats-Unis. |
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Après l'Irak, à qui le tour? Après l'Irak, ce pourrait être le tour de la Syrie, un pays discret qui a offert l'asile à plusieurs terroristes au nom de la solidarité inter-arabe. L'invasion de la Syrie permettrait aux Etats-Unis de contrôler un axe allant du Golfe Persique à la Méditerranée. Géostratégiquement, le contrôle de cette zone située au centre du "monde arabe" permettrait de fractionner en 2 blocs étanches l'islam d'Afrique et l'islam d'Asie. Cela permettrait aussi à l'armée américaine au Proche-Orient de disposer d'un autre débouché maritime que le Golfe Persique pour les acheminements de troupes et de matériel. Le Golfe Persique est en effet sous le contrôle de deux pays appélés à être les prochaines cibles de l'Empire: l'Iran et l'Arabie Saoudite. L'Arabie
Saoudite est le centre actif de l'expansion de
l'intégrisme islamiste. Un projet sérieusement
envisagé par certains experts militaires de la Maison
Blanche consisterait à découper l'Arabie
Saoudite en 2 pays distincts. Un émirat sous
contrôle américain serait créé
à l'Est, là où se trouvent les
gisements de pétrole. L'Arabie Saoudite se
réduirait alors aux deux tiers Ouest de sa superficie
actuelle, là où se trouvent les villes saintes
chères aux Musulmans (La Mecque, Médine), une
zone sans intérêt pour le pétrole. Arrières pensées pétrolières Avec l'élection de George W. Bush, une mafia issue des lobbies militaires (Donald Rumsfeld, George W. Bush) et pétroliers (George W.Bush, Dick Cheyney, Condoleezza Rice) s'est emparé du pouvoir, dans le but de servir ses intérêts, sans limites et sans scrupules. Ce
groupe au pouvoir souhaite que le pétrole reste la
première source d'énergie pour les 50
années à venir, quel qu'en soit le prix
écologique et humain. Mais dans 10 ans, les gisements
pétroliers des Etats-Unis seront
épuisés. C'est pourquoi l'objectif
stratégique américain est de contrôler
les gisements pétroliers mondiaux. Arrières pensées militaro-industrielles Un autre but inavouable des Etats-Unis est de déclencher une guerre de longue durée qui générerait de fabuleux bénéfices pour l'industrie militaire américaine qui a installé Bush au pouvoir. Le
projet américain de guerre contre l'Irak était
initialement soutenu par seulement 2 pays: la Grande
Bretagne, allié inconditionnel des USA, et
Israël qui souhaitait depuis longtemps
l'élimination du dictateur irakien. Après enquête, il s'avère que ce soutien était le résultat des pressions d'un lobby basé aux USA, le "Comittee for the Liberation of Iraq", créé quelques semaines avant l'invasion de l'Iraq, le 17 Novembre 2002. Ce comité est présidé par Bruce K. Jackson, Vice-Président depuis 1994 du groupe d'armement Lockheed Martin, la société qui fabrique l'avion de combat F16. Bruce K. Jackson est également l'organisateur de la campagne de George W. Bush, et l'un des dirigeants du lobby de l'élargissement de l'OTAN aux pays de l'Est.
Le bilan de la guerre en Irak (octobre 2003) La guerre en Irak n'avait aucune légitimité. Les armes de destruction massive que l'Irak était accusé de détenir n'ont pas été retrouvés. Au mépris du droit international, les Etats-Unis ont mené une guerre d'invasion et d'occupation. Les seuls précédents dans l'histoire récente ont été le fait de dictatures: l'invasion du Koweït par la dictature de Saddam Hussein en 1991, l'invasion des îles Falklands (Malouines) par la dictature des généraux Argentins, l'invasion de la Hongrie et de la Tchécoslovaquie par l'URSS, et l'invasion de la Tchécoslovaquie et de la Pologne par l'Allemagne nazie d'Adolf Hitler. George Bush s'est donc placé au même niveau que les plus sinistres personnages de l'histoire. Par ailleurs, si la conquête de l'Irak a été facile grâce à la supériorité écrasante de l'armée américaine, l'occupation de l'Irak risque d'évoluer vers une guérilla terroriste permanente dans laquelle les Etats-Unis pourraient se trouver enlisés pour de longues années. Depuis la fin de la guerre, il ne s'est pas passé un jour sans que des soldats américains ne soient blessés ou tués dans des embuscades ou des attentats. Enfin, la victoire des Etats-Unis est une victoire à la Pyrrus. Le coût financier est démesuré: George Bush a obtenu un supplément 74 milliards pour le budget militaire américain (qui s'élevait déjà à 380 milliards de dollars) afin de financer la guerre en Irak. Conséquence, le déficit budgétaire 2003 des Etats-Unis a atteint le niveau record de 455 milliards de dollars. Quant à l'occupation de l'Irak, son coût a été estimé à 1 milliards de dollars par semaine par le Pentagone. Avec une telle somme, il serait possible de faire beaucoup de choses pour l'environnement, pour l'éducation, pour la science, et pour résoudre à la racine les problèmes mondiaux générateurs de guerre et de terrorisme. Quant au coût politique de cette guerre, il s'avère exorbitant pour les Etats-Unis: isolement diplomatique, réprobation internationale, exemple donné aux autres états-voyous pour mener des guerres "préventives" et illégitimes. Mais surtout, les Etats-Unis ont détruit leur image d'un pays "bienveillant", allié des droits de l'homme et du progrès de l'humanité. George Bush n'a cessé de mentir au monde, au Congrès, et au peuple américain. Il a trahi l'esprit et les valeurs des pères fondateurs des Etats-Unis. Pour ses actes, George W. Bush mérite d'être destitué, et jugé pour crimes contre l'humanité.
Bush, allié involontaire de la révolution mondiale? Seul un mouvement mondial de grande ampleur pourrait contrecarrer les plans de l'administration Bush. Déjà, sous la pression d'une opinion publique européenne très fortement hostile à la guerre, des gouvernements traditionnellement alliés des Etats-Unis (Canada, France, Allemagne...), ont eu le courage de se dresser et d'oser dire NON à l'Empire américain. De Janvier à Mars 2003, des manifestations contre la guerre en Irak ont lieu simultanément dans presque tous les pays du monde, y compris aux Etats-Unis. Face
à la mondialisation marchande, une mondialisation
citoyenne est enfin en train de se réaliser,
accélérée par l'arrogance et les
excès de George W. Bush. Celui-ci pourrait être
le catalyseur idéal (et involontaire) d'une prise de
conscience planétaire globale, politique,
économique, et écologique. Cela constituerait
un remarquable retournement de situation, et un immense
espoir pour l'avenir de la planète. quelques images de la gigantesque manifestation mondiale du 15 Février 2003... |
Citations "Naturellement, l'homme du peuple ne désire pas la guerre, mais après tout, c'est aux décideurs du pays de déterminer les directions. Et il est toujours très facile d'y entrainer le peuple, qu'il s'agisse d'une démocratie, d'une dictature fasciste, d'un parlement, ou d'une dictature communiste. Qu'il ait le droit de parole ou non, le peuple peut être facilement plié à la volonté des décideurs. Vous n'avez qu'à lui dire qu'il est attaqué, et vous accusez ensuite les pacifistes d'exposer leur pays au danger, par leur manque de patriotisme. Ca fonctionne de la même façon dans tous les pays." Hermann
Goering, Reich-Maréchal de l'Allemagne
nazie, au procès de Nuremberg (en photo
ci-contre) "Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croiront". Joseph Goebbels, ministre de la propagande du Reich |
L'avertissement prophétique du président Eisenhower Dans son discours d'adieu du 17 Janvier 1961, le président (et ancien général) Dwight Eisenhower avait averti les Américains que le lobby militaro-industriel pourrait faire planer un jour une menace sur la liberté et la démocratie: |
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"La présence simultanée d'un énorme secteur militaire et d'une vaste industrie de l'armement est un fait nouveau dans notre histoire. Cette combinaison de facteurs a des répercussions d'ordre politique, économique et même spirituel, perceptibles dans chacune de nos villes, dans les chambres législatives de chacun des États qui constituent notre pays, dans chaque bureau de l'administration fédérale. Certes, cette évolution répond à un besoin impérieux. Mais nous nous devons de comprendre ce qu'elle implique, car ses conséquences sont graves. Notre travail, nos ressources, nos moyens d'existence sont en jeu, et jusqu'à la structure même de notre société. Dans les organes politiques, nous devons veiller à empêcher le complexe militaro-industriel d'acquérir une influence injustifiée, qu'il l'ait ou non consciemment cherchée. Nous nous trouvons devant un risque réel, qui se maintiendra à l'avenir: qu'une concentration désastreuse de pouvoir en des mains dangereuses aille en s'affermissant. Nous devons veiller à ne jamais laisser le poids de cette association de pouvoirs mettre en danger nos libertés ou nos procédures démocratiques. Nous devons nous garder contre le risque de considérer que tout va bien parce que c'est dans la nature même des choses. Seul un ensemble uni de citoyens vigilants et conscients réussira à obtenir que l'immense machine industrielle et militaire qu'est notre secteur de la défense nationale s'ajuste sans grincement à nos méthodes et à nos objectifs pacifiques, pour que la sécurité et la liberté puissent prospérer ensemble." |
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Quelques autres citations... "Je suis inquiet pour la sécurité de notre belle nation; pas tant à cause d'une quelconque menace de l'extérieur, mais d'avantage à cause des forces incidieuses qui y opèrent de l'intérieur." Général Douglas MacArthur, commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale John Fitzgerald Kennedy, dans un discours fait à l'Université Columbia le 12 novembre 1963, dix jours avant son assassinat George W. Bush, 12 décembre 2000 David Rockefeller, fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale Henry Kissinger, à la réunion 1992 du Groupe de Bilderberg, à Evians (France) |
L'invasion de l'Irak, 2 ans plus tard... (avril 2004) |
George W. Bush avait justifié l'intervention
américaine par la présence "d'armes de
destruction massive" en Irak, affirmant qu'elles
représentaient un danger "imminent". Il est
désormais évident qu'aucune arme de
destruction massive ne se trouvait en Irak. Après les révélations
de Paul O'Neil et de David
Kay,
c'est Colin
Powell qui a été obligé de reconnaître
que certaines preuves qui ont servi à justifier la
guerre n'était "pas si solides". L'administration
Bush est également mise en cause pour ses mensonges
par une commission d'enquête au Congrès et par
la presse américaine. |
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"La guerre des Bush" de Eric Laurent "Une nouvelle guerre se prépare en Irak. George W. Bush invoque avec insistance la lutte "du bien contre le mal". Que cache ce discours? Une vérité troublante, immorale, des questions dérangeantes. Pourquoi l'actuel président américain et son père entretiennent-ils depuis plus de vingt ans des relations avec la famille Ben Laden? Pourquoi un puissant banquier saoudien, beau-frère d'Ousama Ben Laden, soupçonné d'avoir financé les réseaux d'Al Quaeda, a-t-il constamment aidé George W. Bush dans ses activités pétrolières, le sauvant même de la faillite? Comment expliquer l'acharnement du père, lorsqu'il était président, à armer, financer Saddam Hussein, provoquant peut-être l'invasion du Koweit? Puis, douze ans plus tard, l'acharnement du fils à vouloir détruire ce même Hussein? La Guerre des Bush plonge le lecteur au coeur des secrets les plus inavouables et éclaire toutes ces zones d'ombre. Après ce livre, plus personne ne pourra jamais croire à la vérité officielle." Eric Laurent est Grand reporter au Figaro et spécialiste de politique internationale. Il est l'auteur de nombreux documents à succès dont "La guerre du Golfe" avec Pierre Salinger.
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"Le monde secret de Bush" de Eric Laurent "Bien qu'arrivé à la Maison Blanche au terme d'une élection controversée, jamais un président américain n'a détenu autant de pouvoir ni manifesté autant d'arrogance que George W. Bush. Sa trajectoire, cependant, reste entourée de secrets, marquée par des alliances troublantes et des manipulations financières inavouables. Qui gouverne réellement l'Amérique ? Des idéologues, des financiers, des fanatiques religieux? Telles sont les questions posées par ce livre qui suscitera la stupeur et, inévitablement, l'inquiétude."
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"Or noir et Maison Blanche: comment l'Amérique a vendu son âme pour le pétrole saoudien" de Robert Baer "Membre pendant vingt ans de la division des opérations clandestines de la CIA, Robert Baer, nous révèle le pacte terrifiant qui unit les élites économiques et politiques américaines à la famille royale saoudienne. Réseaux de financement, accords secrets, corruption... Une enquête au cur d'un système où les enjeux, qui s'élèvent à des milliards de dollars, menacent l'équilibre de la planète".
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"Les mensonges de George W.Bush" de Scott Ritter "Pourquoi faudrait-il mener une seconde guerre contre l'Irak? demandait Scott Ritter en 2002, après avoir démissionné en 1998 de son poste d'inspecteur en armements pour l'ONU. "Quand j'ai quitte l'Irak, l'infrastructure et les équipements avaient été éliminés à 100 %. Cela est indiscutable." Scott Ritter savait déjà que les raisons évoquées à Washington - la menace des armes de destruction massive, et la collusion entre Saddam Hussein et Al-Qaida - n'existaient que dans les fantasmes de pouvoir hégémonique du clan néo-conservateur de George W. Bush. Dans ses livres précédents (Endgame, 1999 et Guerre à l'Irak, 2002), Scott Ritter avait déjà tiré le signal d'alarme. Scott Ritter raconte dans celui-ci les efforts qu'il a déployés au Congrès de Washington, puis à Bagdad et dans les médias du monde entier pour empêcher le gouvernement américain d'attaquer unilatéralement l'Irak, sans mandat du Conseil de sécurité de l'ONU. Sa dénonciation des mensonges de Bush, Cheney, Rumsfeld et "du reste de leur bande de cow-boys justiciers" lui a valu la calomnie et les attentions du F B.I. Mais la "croisade" de Bush a eu lieu et des milliers de civils irakiens et des centaines de soldats anglo-américains sont morts pour un arsenal fantôme l'Irak "libéré" est occupé, meurtri, ruiné et au bord de l'éclatement. Malgré la capture de Saddam Hussein et des dignitaires de son régime, aucune arme de destruction massive n'a été trouvée. Le mensonge de George W. Bush a été la cause de l'écrasement d'une nation de 20 millions d'habitants par la plus grande puissance militaire de la planète. Ce livre est le plaidoyer solennel de l'homme qui a eu raison avant tout le monde et qui craint que le peuple américain ne perde ses valeurs et les principes fondamentaux de sa République, édictés par sa Constitution en 1776. Il lance aussi un vibrant appel à la mobilisation pour changer de président en novembre 2004, grâce à l'arme suprême de la démocratie américaine: le bulletin de vote." Scott Ritter, ancien "marine", a été inspecteur en désarmement des Nations Unies en Irak de 1991 à 1998. Spécialiste de la question irakienne, il a publié de nombreux articles à ce sujet.
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"Guerre à l'Irak - Ce que l'équipe Bush ne dit pas" de Scott Ritter et William Rivers Pitt "En 1998, au terme de sept années de mission en Irak, Scott Ritter et les inspecteurs mandatés par les Nations unies ont confirmé la destruction de l'arsenal d'armes biologiques, chimiques et nucléaires de l'Irak. Pourquoi, dès lors, mener une nouvelle guerre à l'Irak ? Scott Ritter et William Rivers Pitt analysent les raisons d'une guerre annoncée contre l'Irak par la Maison blanche et soulignent l'absence totale de liens entre Al Qaida et Saddam Hussein (d'ailleurs cible d'Oussama Ben Laden, comme de George W. Bush). Scott Ritter et William Rivers Pitt démontrent pourquoi un changement de régime, appelé de leurs vux par MM. Bush et Blair, est absurde et ne conduirait pas nécessairement à la démocratie dans un pays divisé depuis des siècles. Au final, ils mettent en garde contre les conséquences désastreuses d'une telle action conjointe des forces armées américaines et britanniques."
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"Kill, kill, kill" de Jimmy Massey Le témoignage accablant d'un soldat américain sur la guerre en Irak et les méthodes de l'armée américaine.
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"Guerres contre l'Europe" de Alexandre Del Valle "La guerre du Kosovo, intervention "humanitaire" fondée sur le "droit d'ingérence", en contradiction avec le droit international, n'a fait que déclencher la catastrophe qu'elle prétendait prévenir. Un an après, et grâce à une analyse géostratégique, Alexandre Del Valle montre les objectifs réels de l'opération Force alliée qui s'inscrit dans une "guerre totale" des Etats-Unis contre le reste du monde et plus particulièrement contre l'Europe. Cela permet de comprendre entre autres, par-delà la "guerre des représentations", le soutien des wahhabites par Washington, les conflits du Caucase, d'Asie centrale, du Kosovo et l'opération Tempête du désert, mais aussi la volonté américaine d'intégrer la Turquie à l'Union européenne et d'en séparer la Russie. Ce Nouvel Ordre mondial, issu de "l'hégémonie bienveillante" des Etats-Unis, utilise de multiples conflits locaux opposant un Occident coiffé par les Américains au "bloc orthodoxe" et conduit à une nouvelle guerre froide. L'Europe, vassal volontaire de ce système mais aussi de plus en plus victime, peut-elle relever ce défi? Alexandre Del Valle tente ici une magistrale synthèse d'une situation complexe mal connue. Il analyse les objectifs réels de la politique étrangère américaine, politique souvent cynique et contradictoire, qui a longtemps fait le jeu de l'intégrisme islamiste. Les États-Unis paient désormais - et de quelle manière! - pour une alliance contre nature, préjudiciable à la civilisation européenne et occidentale dans son ensemble. Les attentats contre le World Trade Center et le Pentagone sont l'expression la plus spectaculaire de ce retournement de situation. " Alexandre Del Valle est chercheur à l'Institut international d'études stratégiques (IIES) et à Paris II. Il codirige la revue Géostratégiques et collabore à de nombreuses publications, dont "Politique internationale".
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"Skull
and Bones - la vérité sur l'élite
secrète qui dirige les Etats-Unis" «Lors de ma dernière année d'étude (à l'université de Yale), j'ai rejoint la société secrète Skull and Bones, une société tellement secrète que je ne peux en dire plus» - Georges W. Bush Un spectre hante l'Amérique. Le pays serait gouverné par une société secrète appelée Skull and Bones. Composé d'anciens élèves de l'université de Yale et fondé en 1832, ce club très fermé repose sur trois fondements : le principe de l'élection, le goût du secret et le développement d'un réseau. En effet, pour pouvoir être placé à des postes d'influence, le Bonesman est choisi et promet de taire à jamais son admission au sein de l'organisation. Skull and Bones intrigue par sa culture du mystère et l'exercice de son pouvoir occulte à travers l'Amérique. Un tel lobby aussi puissant qui fait du secret un objet de fétichisation méritait une enquête: Alexandra Robbins, journaliste d'investigation, elle-même ancienne élève de Yale, retrace ici l'histoire édifiante de cette société mystérieuse qui recrute parmi la crème de la crème de l'establishment. Un travail objectif et sérieux qui désamorce les fantasmes et permet de faire la part des choses entre mythe et réalité, entre conspiration et lobby". Ce livre a été publié aux Etats-Unis sous le titre "Secrets of the Tomb - Skull and Bones, the Ivy League and the hidden paths of power".
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"Le monde selon Bush" de William Karel Ce
documentaire de William Karel raconte les mille jours de la
présidence de Bush, des attentats du 11 septembre au
bourbier de la guerre en Irak. Il dresse un état des
lieux de l'Amérique d'aujourd'hui et tente de
comprendre comment un petit groupe d'hommes, sous
l'influence des faucons néo-conservateurs, a pris le
contrôle de la politique étrangère
américaine.
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"Bush,
un président orwellien" |
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"Empire
contre mondialisation" |
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"L'Empire contre l'Irak", le dossier très complet du Monde Diplomatique sur les nouvelles stratégies militaires des Etats-Unis, leurs "armes du 21è siècle", et les prochaines guerres déjà programmées après l'Irak... La nazification de l'Amérique Une analyse globale et originale des liens entre l'administration Bush et les nazis, dans une perspective biblique. Sur le même site, un articles à propos de la société secrète "Skull & Bones" et ses liens étroits avec le nazisme. New American Century est une organisation fondée par Richard Perle et dirigée par Bill Kristol (membre du CFR et des Skull & Bones), et ami de Paul Wolfowitz (également CFR et Skull & Bones). Un site très représentatif de la nouvelle idéologie totalitaire qui anime les membres de l'administration Bush. Le Carlyle Group un document très complet de l'Ecole de Guerre Economique à propos d'une société d'armement aussi puissante que discrète, au coeur du lobby millitaro-industriel américain. Le Carlyle Group est l'un des grands bénéficiaires de la guerre en Irak et de l'augmentation sans précédent du budget militaire américain. Pas surprenant quand on sait que le Carlyle Group est très lié à la famille Bush, et aussi... à la famille Ben Laden. |
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THEMES
ASSOCIES
Bush, un président orwellien |
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Bush,
nouveau dictateur, a fait revenir le monde au temps des
guerres impériales... |
Empire contre mondialisation |
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En
cherchant à imposer un ordre à
l'échelle de la planète, l'administration Bush
menace les principes de l'économie
mondialisée. |
Torture aux USA |
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La ceinture de contrainte est un instrument de torture télécommandé qui entraîne la perte instantanée de tout contrôle musculaire. Utilisée sur les prisonniers du camp de Guantanamo, son emploi est de plus en plus fréquent dans les prisons américaines. |
Elections américaines 2004 |
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Bush et sa mafia d'affairistes d'extrême-droite ont été prêts à tout pour prendre le pouvoir. Et ils seront prêts à tout pour le garder... |
Une élection américaine aussi trouble qu'en 2000 |
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Les élections n'avaient pas encore eu lieu que déjà les soupçons s'accumulaient sur leur organisation. Les irrégularités pourraient avoir été encore plus nombreuses qu'en 2000... |
L'axe Bush-Sarkozy |
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Pour resserrer les liens avec leurs alliés, les Etats-Unis ont décidé de convertir l'Europe à l'idéologie de Bush, avec l'aide de leaders politiques européens comme Nicolas Sarkozy... |
Guerre secrète contre l'environnement |
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Après avoir refusé de signer les accords de Kyoto, autorisé les forages pétroliers dans une réserve naturelle d'Alaska et supprimé toutes les subventions à l'énergie solaire, Bush va livrer les séquoias géants à l'exploitation forestière. |
Environnement: encore un mensonge de Bush |
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La Maison-Blanche travestit les faits. Vous pensez à l'Irak? Cette fois, il s'agit de l'environnement. L'administration Bush falsifie systématiquement les données scientifiques pour servir ses orientations idéologiques et protéger les intérêts de ses amis politiques. |
L'idéologie des Maîtres du Monde |
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Les principes-clé des Maitres du Monde, et le nouvel esclavage qui en découle, tel que George Orwell l'avait annoncé dans "1984"... |
Attentats aux Etats-Unis |
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La face cachée des attentats du 11 Septembre 2001. |
Elections américaines 2000: un parfum de coup d'état |
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Pendant sa campagne électorale, Al Gore avait promis qu'il "travaillerait dans l'intérêt du peuple", et qu'il "s'attaquerait aux puissants". Pour lui barrer la route et favoriser "leur" candidat, George Bush Junior, les maitres du monde ont organisé ce qui ressemble fort à un coup d'état... |
En 2008, le Terminator ! |
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Pour achever le travail de Bush et finir de mettre la planète à feu et à sang, Schwarzenegger pourrait bien être le Terminator qui donnera le coup de grâce à la civilisation... |
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