14.04.2007
Dans un entretien dans "Philosophie magazine", Nicolas Sarkozy a affirmé que la pédophilie ou le suicide avaient des causes génétiques. Chacun serait donc entièrement déterminé d'avance par ses gènes, une théorie qui a servi de fondement idéologique au fascisme et au nazisme. Une idée défendue aussi par les néo-conservateurs de Bush et par l'Eglise de Scientologie.
Il faut rappeler que Sarkozy est par ailleurs favorable au principe de la répression préventive et le dépistage des futurs délinquants dès l'école par des psychologues. Il pose maintenant les jalons pour justifier des arrestations préventives basées en fonction de l'ADN.
Les propos de Sarkozy ont été vivement dénoncés par François Bayrou: "C'est un propos très grave, ça voudrait dire qu'on n'a aucune chance, que son destin est joué à l'avance. Je ne crois pas qu'il y ait un médecin, un psychiatre en France qui puisse entendre ces propos sans frémir". Pour lui, les propos de M. Sarkozy constituent "un dérapage très lourd de conséquences". "Ce sont des propos qui ne sont plus des propos humanistes, c'est glaçant. Si on voulait pousser, ce sont des propos comme on n'en a pas tenus en Europe depuis très longtemps ".
"Quand Nicolas Sarkozy en vient à dire qu'un bébé peut naître en ayant en lui une condamnation à la perversité ou au suicide, mais dans quelle société vit-on? (...) Dire que les adolescents qui se suicident le font parce qu'ils sont nés comme ça, c'est quelque chose qui nous détournerait de notre travail de prévention, de soins", a-t-il ajouté.
Il faut rappeler que Sarkozy est par ailleurs favorable au principe de la répression préventive et le dépistage des futurs délinquants dès l'école par des psychologues. Il pose maintenant les jalons pour justifier des arrestations préventives basées en fonction de l'ADN.
Les propos de Sarkozy ont été vivement dénoncés par François Bayrou: "C'est un propos très grave, ça voudrait dire qu'on n'a aucune chance, que son destin est joué à l'avance. Je ne crois pas qu'il y ait un médecin, un psychiatre en France qui puisse entendre ces propos sans frémir". Pour lui, les propos de M. Sarkozy constituent "un dérapage très lourd de conséquences". "Ce sont des propos qui ne sont plus des propos humanistes, c'est glaçant. Si on voulait pousser, ce sont des propos comme on n'en a pas tenus en Europe depuis très longtemps ".
"Quand Nicolas Sarkozy en vient à dire qu'un bébé peut naître en ayant en lui une condamnation à la perversité ou au suicide, mais dans quelle société vit-on? (...) Dire que les adolescents qui se suicident le font parce qu'ils sont nés comme ça, c'est quelque chose qui nous détournerait de notre travail de prévention, de soins", a-t-il ajouté.