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(lexpansion.com) En 2005, les patrons des grandes sociétés américaines ont touché en moyenne une rémunération 262 fois supérieure à celle de leurs salariés, d'après une étude de l'Institut de politique économique de Washington. En 1965, ce rapport n'était que de 24. Aujourd'hui, un grand patron américain gagne donc en un jour ce qu'un salarié lambda gagne en un an, avec une rémunération moyenne de 11 millions de dollars contre 42.000 dollars. Le débat sur la rémunération des grands patrons fait actuellement rage aux Etats-Unis. Au début du XXe siècle, le banquier américain John P. Morgan estimait lui qu'un PDG ne devait pas percevoir plus de vingt fois la moyenne des rémunérations de ses salariés...
(L'Expansion/Nouvel Obs) A peine trois mois avant le crash boursier de l'action EADS (qui a perdu 26,3% en une seule journée) à la suite de l'annonce de nouveaux retards dans la livraison des premiers A-380, Noël Forgeard, son co-président, s'est délesté de 2,5 millions d'euros de stock-options. Trois de ses enfants ont fait de même, ainsi qu'un dirigeant du pôle Espace et un haut responsable du Marketing. La vente de ces actions pose la question de savoir si ces personnes avaient été informées des problèmes relatifs aux Airbus A350 et A380 au moment où elles ont vendu leurs parts. Un trader s'est dit surpris du fait que ces ventes aient été faites "avant l'annoncei soir qui a fait plonger de plus de 25% le prix de l'action EADS, et avant qu'EADS indique qu'il s'apprêtait à repenser le concept de l'A350". Le trader a aussi remarqué que le retrait partiel de DaimlerChrysler et de Lagardère du capital d'EADS s'était également produit avant ces annonces.
Andrew Jennings, qui s'était déjà distingué en dénonçant la corruption au Comité international olympique (CIO), a mis plusieurs années à écrire son ouvrage. Il s'attaque notamment au président suisse de la FIFA, Joseph Sepp Blatter, et à la société ISL (International Sport and Leisure), chargée jusqu'en 2001, date de sa liquidation, de la gestion des droits télévisuels et de tout le sponsoring liés à la Coupe du monde. Il dénonce l'existence d'un système de pots-de-vin, "ISL arrosait une bonne partie des pontes du football". Il évoque le dépôt sur un compte particulier d'1 million de francs suisses (650.000 euros), preuve à l'appui: "J'ai une copie de ce bordereau", affirme-t-il, dans une interview à Libération. Le journaliste ne s'arrête pas là. Vote truqué d'Haïti au bénéfice de M. Blatter lors de l'élection en 1998, remboursement de ses frais de campagne présidentielle sur les deniers de la FIFA, détournement de l'argent de la FIFA à des fins personnelles, conséquentes indemnités octroyées aux membres du comité exécutif, salaire présidentiel mystérieux... le réquisitoire est extrêmement sévère. L'auteur revient également sur l'élection de 2002. L'opposition farouche de plusieurs membres du comité qui, sur la base d'un rapport rédigé par l'ancien secrétaire général Michel Zen-Ruffinen, dénoncait nombre d'irrégularités (soupçons de corruption et de détournement d'argent notamment), n'avait pas empêché Joseph Blatter de se faire confortablement réélire. En remontant dans le temps, il explique aussi comment, en 1974, avec l'aide d'Horst Dassler, alors tout puissant patron d'Adidas, Joao Havelange accède à la tête de la FIFA. Sous la présidence du Brésilien (1974-1998), l'institution basculera dans une autre dimension grâce aux millions rapportés par l'explosion des droits TV. Jack Warner, président de la Concacaf (Confédération d'Amérique Centrale, des Caraïbes et du Nord) est accusé de népotisme pour avoir favorisé les intérêts de sa famille lors de l'organisation du Championnat du monde des moins de 17 ans en 2001. D'autres membres du comité exécutif ne sont pas davantage ménagés, comme l'Américain Chuck Blazer ou l'Argentin Julio Grondona, tous accusés d'agissements plus ou moins illégaux, tels que des trafics de billets pour matches de Coupe du monde.
(AP) Le tribunal correctionnel de Paris a condamné le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Henri Sérandour, à trois mois d'emprisonnement avec sursis et 20.000 euros d'amende pour avoir attribué des marchés à la société de communication qui venait d'embaucher son épouse. Le 30 juin dernier, le parquet avait requis six mois de prison avec sursis et 35.000 euros d'amende. "Je vais faire appel", a déclaré à l'Associated Press Henri Serandour. Il a indiqué que cet appel étant suspensif, il ne pouvait être pour l'heure suspendu de ses fonctions au Comité international olympique (CIO). Membre du CIO depuis septembre 2000, Henri Sérandour, 69 ans, était poursuivi pour "prise illégale d'intérêts".
(lexpansion.com) Les multinationales ont-elles un cur? Non, à en croire la dernière étude de la Confédération internationale des syndicats libres, intitulée "Le beurre et l'argent du beurre". Elles seraient, selon ce rapport, "les plus agiles à exploiter les systèmes fiscaux nationaux", mettant au point de multiples stratégies pour s'affranchir du paiement obligé de l'impôt. Parmi elles, le recours au paradis fiscaux, où les grands groupes localisent leur siège ou, plus souvent, leurs filiales pour pouvoir y transférer leurs bénéfices. C'est le cas par exemple de Pepsi, Marriott, Boeing, ou encore Haliburton. Les multinationales pratiquent aussi le transfert de propriété de leurs marques dans une filiale située dans un lieu faiblement taxé. Le siège facture ensuite à cette filiale les redevances dues pour l'utilisation de cette marque, et le tour est joué: les revenus imposables sont diminués comme par magie. Et la liste des astuces fiscales pour ne pas s'acquitter de l'impôt ne s'arrête pas là. Au total, les paradis fiscaux feraient perdre 50 milliards de dollars chaque année, rien qu'aux pays en développement. Parallèlement, le taux de l'impôt sur les sociétés est passé en vingt ans de 40% à 30% dans les pays de l'OCDE, et le nombre de zones franches a lui aussi explosé, pour atteindre 5000 en 2004. Ce qui amène la CISL à dénoncer le "cercle vicieux" qui voit les grands groupes payer de moins en moins d'impôts alors qu'elle "concentrent de plus en plus d'activité et que leurs bénéfices explosent, que leurs niveaux d'emplois sont historiquement bas et qu'elles se taillent la part du lion dans les gains de productivité, au détriment des salariés". Elle appelle, sans illusion, les multinationales à reconnaître que "leur compétitivité requiert des investissements publics et qu'elles doivent payer leur part dans le financement du capital social sur lequel elles s'appuient". Parmi les solutions préconisées par la CISL pour endiguer l'évitement fiscal, la création d'un niveau minimal de l'impôt sur les sociétés au niveau mondial, et la création "d'autorités fiscales régionales et mondiales représentant les intérêts des citoyens".
(lexpansion.com) IBM a annoncé le transfert de la direction de son service d'achats de New-York à Shenzhen en Chine. C'est la première fois qu'IBM délocalise en dehors des Etats-Unis le siège d'une de ses divisions générales. Le transfert à Shenzhen, où le groupe est présent depuis plus de 10 ans et emploie 1850 personnes, est destiné à développer de nouveaux partenariats locaux. IBM compte en Asie 3000 fournisseurs, représentant 30% des 40 milliards de dollars qu'il dépense par an en approvisionnement. En mai 2005, il avait vendu sa division ordinateurs personnels au fabricant chinois Lenovo pour 1,75 milliard de dollars, afin de se concentrer sur les serveurs d'entreprises et les solutions de services
(lexpansion.com) Lego, le célèbre fabricant de jouets, va externaliser une grande partie de sa production, du Danemark en Europe de l'Est, et des Etats-Unis au Mexique, pour "assurer son avenir". Sa ligne "Lego System" sera désormais assemblée dans les usines est-européennes de Flextronics, le sous-traitant électronique basé à Singapour. Cette délocalisation du groupe danois, qui avait renoué avec les bénéfices en 2005 après deux exercices dans le rouge, s'organisera sur les trois années à venir et se traduira par la suppression de 900 des 1200 postes du site de Billund. Aux Etats-Unis, le transfert mexicain se traduira par 300 suppressions d'emplois.
(lexpansion.com) Alors que Volkswagen vient d'enterrer la semaine de quatre jours sans compensation salariale, Michelin profite de la porte ouverte pour faire travailler plus longtemps ses salariés allemands à salaire égal. Les quelque 5750 salariés de Michelin en Allemagne ont été informés du projet de ramener le temps de travail à 40 heures hebdomadaires, contre 37,5 actuellement, et ce sans compensation salariale, selon une information du Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). "La pression de la concurrence et de la part des clients est énorme", a indiqué à la FAZ le patron de Michelin Allemagne, Jürgen Eitel, "nous ne pouvons pas attendre plus longtemps". L'objectif est d'augmenter la productivité des cinq sites de production dans le pays de 30% d'ici 2010. En contrepartie, Michelin injectera 200 millions d'ici quatre ans pour améliorer les outils de production.
(lexpansion.com) Les 220 salariés ZFDF de l'usine de Marignier en Haute-Savoie ont six semaines pour accepter le diktat de leur direction, sans quoi certains postes seront supprimés: l'équipementier automobile spécialisé dans les pièces pour direction assistée exige en effet d'allonger de 2h30 la durée hebdomadaire du travail, sans compensation salariale horaire. En échange, le groupe accordera une prime mensuelle d'environ 80 euros nets, une garantie d'emploi de 3 ans et le basculement en CDI de 30 intérimaires.
(AP) Renault compte investir 300 millions d'euros dans ses activités brésiliennes d'ici à 2009, a indiqué le constructeur automobile. Cet investissement servira officiellement à lancer six nouveaux modèles et à améliorer les capacités de production existantes. D'après Jérôme Stoll, qui dirige les activités brésiliennes de Renault, le taux d'utilisation des capacités de production pourra ainsi progresser, ce qui favorisera la productivité et les réductions de coûts. Renault compte produire au total 78.000 véhicules au Brésil en 2006 et porter cette production à 170.000 véhicules d'ici à 2009. Au cours des neuf premiers mois de 2006, Renault a vendu 34.068 véhicules au Brésil, où il compte trois usines et 3.000 employés.
(AFP) Démotivation, dégradation de la santé, sentiment de précarité dans des entreprises pourtant florissantes, des cadres ont témoigné de l'impact du stress sur leur vie et leur travail lors de la présentation par la CFE-CGC de son "baromètre du stress" pour ces travailleurs. Ainsi, plus des deux tiers des cadres se déclarent stressés. Trois ans après la création de ce baromètre, rien ne semble avoir profondément changé dans les entreprises en France, ont estimé des représentants du syndicat de cadres et plusieurs experts lors d'une conférence de presse. Non seulement la note globale de stress donnée à leur travail par les cadres reste stable, à 6,1 sur 10 en septembre 2006 contre 6,2 en septembre 2003, mais plus de 80% des cadres estiment toujours que le problème n'est pas pris en charge dans leur entreprise. Confrontés à une pression accrue et à une accélération des rythmes de travail sous l'effet de la mondialisation et des nouvelles technologies, 70% des cadres se disent tendus ou crispés à cause de leur travail, 54% s'inquiètent de leur situation professionnelle et 30% craignent de perdre leur emploi. Près de six sur dix peinent aussi à concilier vie professionnelle et vie privée, selon cette enquête. "Le fait scientifique des pathologies du stress est nié", a déploré François, employé d'Alcan, où a été instauré "un management très anglo-saxon depuis l'OPA d'Alcan sur Péchiney". L'impact est pourtant parfois tragique, a-t-il souligné, évoquant "le suicide, il y a un mois, d'un salarié sur le parking d'une usine française, avec un message écrit mettant en rapport son geste avec ses conditions de travail". Pour Priscille, qui travaille chez Microsoft, "le noeud du problème, c'est surtout le management par objectifs, avec des objectifs toujours plus élevés que ce que les gens peuvent faire. Quant au système d'évaluation, il est perçu comme un concours de beauté, avec une part d'arbitraire très importante". Elle a aussi évoqué "l'objectif global du patron de Microsoft de réduire les effectifs de 6,5% chaque année, qui crée beaucoup de stress et un sentiment de précarité dans une entreprise florissante". "La notion de stress n'est jamais abordée dans l'entreprise, comme si c'était tabou. Ne peut-on pas interpeller l'opinion publique et les candidats à l'élection présidentielle sur son coût social et économique ?", a lancé Joël, salarié du pétrolier Total. Bernard Salengro, médecin du travail et responsable de la Santé au travail au sein de la CFE-CGC, a évalué "le coût social du stress à environ 3% du PIB, payé majoritairement par les contribuables au travers de l'assurance maladie, et non par les entreprises".
(lexpansion.com) D'après le baromètres "stress" des cadres, dont la dernière version a été publiée par le syndicat CFE-CGC, seuls 30% des cadres ont le sentiment que leurs efforts sont récompensés à leur juste valeur. On apprend aussi que 84% d'entre eux estiment que le rythme de leur travail s'est accéléré, et 78% pensent que la charge de travail a augmenté. Enfin, 70 % des cadres se disent crispés dans leur travail, et 56% n'arrivent pas à concilier vie familiale et vie professionnelle
(lexpansion.com) Les réformes initiées par Angela Merkel depuis son arrivée au pouvoir en Allemagne, comme la hausse de la TVA à partir du 1er janvier prochain ou encore la suppression des avantages fiscaux offerts aux propriétaires immobiliers, vont alléger le portefeuille des consommateurs. C'est en tous cas l'avis de la Fédération de l'industrie allemande, l'équivalent du Medef outre-Rhin, qui chiffre à 30 milliards d'euros par an la perte de pouvoir d'achat subie par les ménages. Ce chiffre ne représente toutefois que 0,8% de l'épargne disponible en Allemagne.
(AP) La proportion des Américains à bas et moyens revenus ne disposant pas d'une assurance-maladie pendant au moins une partie de l'année a grimpé à 41% en 2005, une forte hausse par rapport aux 28% enregistrés en 2001, montre une étude publiée mercredi. Plus de la moitié de ces adultes en âge de travailler déclarent avoir du mal à régler leurs dépenses de santé ou s'être endettés pour couvrir leurs frais médicaux, selon le rapport du Commonwealth Fund, une fondation privée basée à New York. L'étude a également montré que les personnes sans assurance médicale avaient davantage tendance que le reste de la population bénéficiant d'une couverture à renoncer aux tests de dépistage recommandés, comme les mammographies. Et ils sont également moins susceptibles d'avoir un médecin attitré. L'étude, qui a porté sur 4.350 adultes, brosse un sombre tableau de la situation des non-assurés dans le domaine de la santé. "Elle montre une explosion de la crise de l'assurance chez ceux disposant de revenus modestes", souligne Sara Collins, du Commonwealth Fund. Selon le Bureau du recensement américain, 45,8 millions d'Américains n'étaient pas couverts par une assurance-maladie en 2004.
(EuroNews) Dans leur appréciation générale de l'économie mondiale, ils ont souligné que la forte croissance continuait dans sa quatrième année et les perspectives restaient favorables, soutenues par de meilleures politiques économiques dans beaucoup de pays ainsi que de bonnes conditions financières. Le secrétaire américain au Trésor, John Snow, a d'ailleurs affiché une pleine sérénité sur le sujet:"A chaque fois qu'on observe le globe, on voit la croissance, on voit la stabilité. Il n'y a aucune crise dans le monde, aucune crise financière, aucune récession..."
(lexpansion.com) Au moins 3 millions de paysans chinois pourraient perdre leur terre chaque année d'ici 2011, à cause de l'urbanisation du pays. Soit un total minimum de 15 millions de personnes expropriées. C'est ce que révèle un rapport du ministère chinois du travail et de la sécurité, publié lundi. Il précise que, depuis dix ans, 40 millions d'agriculteurs ont déjà vu leurs terres réquisitionnées par l'Etat. Il affirme également que, pour faire face aux conséquences de ce phénomène, le gouvernement s'efforce de former les paysans pour les aider à retrouver du travail en ville, et qu'il cherche à améliorer les compensations reçues par les paysans chassés de leurs terres. Les jacqueries, souvent réprimées brutalement, se sont multipliées ces dernières années en Chine, principalement dans le Sud où la pression foncière est importante. Selon les statistiques gouvernementales, les "troubles à l'ordre public" ont connu une hausse de 6,6% en 2005 sur un an, avec 87.000 incidents recensés, tandis que le nombre des "rassemblements de masse qui perturbent l'ordre public" s'est accru de 13%.
(EuroNews) Le procureur de Californie a inculpé deux ex-dirigeants de Hewlett Packard ainsi que trois détectives privés. Le Conseil d'administration du groupe informatique avait fait espionner certains administrateurs du groupe et des journalistes et engagé des détectives privés pour les espionner. Patricia Dunn, l'ex-présidente du Conseil d'administration de Hewlett Packard, fait partie des inculpés. Elle a été interrogée longuement par une commission du congrès américain. L'affaire a provoqué un débat politique. Côté démocrate, on dénonce les intrusions dans la vie privée. Hewlett Packard a reconnu les faits. Selon le groupe, il s'agissait de découvvrir l'origine de fuites dans la presse. |
(AP) La Commission européenne a proposé l'ouverture totale à la concurrence du marché des services postaux au sein de l'UE en 2009. Pour Bruxelles, mener à bien cette réforme est la "meilleure façon de maintenir le service universel tout en continuant à améliorer la qualité et le choix pour les consommateurs et les entreprises de l'Union", selon un communiqué. Selon des estimations diffusées sur le site web de la Commission, les services postaux traitent 135 milliards d'envois chaque année dans l'UE, et plus de cinq millions d'emplois dépendent directement ou étroitement du secteur postal. En 2002, les recettes postales représentaient dans l'UE quelque 88 milliards d'euros, soit environ 1% du produit intérieur brut de l'Union.
Le ministre de la Police et président de l'UMP Nicolas Sarkozy a proposé d'élaborer une version "resserrée" du traité constitutionnel européen rejeté par les Français en utilisant cette fois un vote des parlementaires plutôt qu'un référendum, en évitant cette fois à la constitution de devoir être approuvée par la populace. M. Sarkozy a suggéré "d'établir à partir du texte initial un texte plus court fondé sur la seule première partie du traité", qui comprenait les éléments purement institutionnels. Le nouveau texte aurait donc "pour seul objet d'organiser le fonctionnement de l'Europe à 25". "C'est peut être moins ambitieux que le texte constitutionnel initial, mais on ne peut pas rester sans institutions. Ce texte resserré et consensuel ferait l'objet le moment venu d'une approbation par le Parlement", a-t-il dit. Nicolas Sarkozy a aussi annoncé qu'il se rendrait en Allemagne pour rencontrer la chancelière Angela Merkel le 16 février.
(Reuters) Morte et enterrée, cryogénisée pour renaître à la vie ou destinée aux prélèvements d'organes? Les visions pour l'avenir de la Constitution européenne sont tellement diverses que son sort reste incertain. Plus de six mois après les "non" français et néerlandais, le débat reprend dans les capitales européennes. Au Parlement de Strasbourg, il a suscite autant de divergences entre les députés européens qu'entre les gouvernements. Une frange, minoritaire, emboîte le pas au ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bernard Bot, pour qui le texte est définitivement "mort" et qui exclut toute possibilité de le soumettre à nouveau à ratification. Ces députés, mélange d'eurosceptiques, de socialistes français et de radicaux d'extrême-droite et d'extrême-gauche, estiment qu'il faut passer à tout autre chose mais ils n'ont aucun projet commun d'alternative. Un contingent majoritaire de pays et de députés défendent avec vigueur une position diamétralement opposée. Ils rappellent que le texte a été ratifié par 14 pays, et à une écrasante majorité par le Parlement européen, et souhaitent que la ratification du texte soit relancée à l'issue de la "période de réflexion" décrétée jusqu'en 2007 par les dirigeants européens, c'est-à-dire après les échéances électorales française et néerlandaise censées dégager l'horizon. Les partisans de la constitution espèrent aussi que la reprise économique en cours pourrait également modifier la perception de la Constitution en France. "Il est important de changer le contexte plutôt que le texte", a souligné la commissaire européenne Margot Walström. En Allemagne, la chancelière Angela Merkel ne cesse de rappeler son attachement à un texte approuvé à la quasi-unanimité par le Bundestag: elle est tout au plus prête à y adjoindre une déclaration sur le social pour apaiser les craintes. En France, Nicolas Sarkozy, le chef de l'UMP et candidat déclaré à la présidentielle de 2007, souhaite qu'une version allégée de la Constitution, ramenée aux seules dispositions institutionelles, soit ratifiée par l'Assemblée nationale et non par un référendum. Pour le reste, le ministre français de l'Intérieur divise l'Europe comme il divise la France, en proposant qu'un "noyau dur" de six grands pays de l'UE: la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Royaume-Uni, et la Pologne, véritable "moteur de l'Europe" selon lui (la Pologne étant très pro-américaine, tout comme Sarkozy). Mais cette idée se heurte au refus de la plupart des Etats membres de diviser l'Union européenne. "Il ne faut pas qu'il y ait des nouvelles lignes de division en Europe. Quelquefois, on entend parler d'un noyau dur, je préfère mobiliser les énergies de tout le monde", a notamment déclaré le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel dont le pays assure la présidence tournante de l'UE jusqu'en Juillet 2006. En Grande-Bretagne, le libéral-démocrate Andrew Duff britannique qualifie de "cacophonie" les positions actuelles des gouvernements. Il propose de prendre le temps du débat jusqu'à fin 2007, pour voir si il serait possible de ratifier la Constitution avec de simples ajouts cosmétiques, comme une déclaration sur l'importance du social dans l'UE, ou si des changements plus substantiels doivent être apportés à la partie III de la Constitution (traitant des politiques) pour répondre aux préoccupations des citoyens européens. La Constitution entrerait alors en vigueur en 2009, les élections au Parlement européen servant de référendum, si une majorité de sièges est obtenue par les partis qui soutiennent le projet de Constitution (ce qui est probable, la plupart des partis de gauche et de droite étant en faveur du libéralisme, et donc de la Constitution). Au-delà de la cacophonie apparente, toutes ces propositions ont un point commun: le mépris du suffrage universel, et l'intention de contourner la volonté des peuples pour imposer le projet de Constitution. voir
la série d'articles sur
l'Europe
et le projet de Constitution
L'Union européenne est parvenue à un accord sur la conservation des données des télécommunications pour lutter contre le terrorisme, une des priorités de la présidence britannique de l'UE. Les opérateurs devront désormais conserver de 6 à 24 mois les données des communications téléphoniques, des SMS, des mails, et des consultations de sites internet. Les pays qui veulent aller plus loin pourront le faire si ils le souhaitent. Officiellement, les seules données mémorisées seront l'expéditeur, le destinataire, la date, l'heure, le lieu et les numéros ou adresses électroniques, et non le contenu de la communication. Tous les appels téléphoniques sont concernés, y compris ceux qui n'ont pas "abouti" - quand l'interlocuteur n'a pas décroché. L'accès aux données ne sera autorisé que pour des "crimes graves", une notion floue qui n'a pas été précisée. Le Parlement européen, qui "co-décide" sur ce dossier, est inquiet pour la protection de la vie privée, et doit définir sa position dans les prochaines semaines.
(L'Expansion/IRT Manager) En Grande-Bretagne, les caméras de surveillance se multiplient comme des petits pains. Elles sont désormais capables de lire les plaques minéralogiques et donner l'alarme en cas de numéro fiché. En France, un dispositif similaire est dans les starting blocks, en utilisant les centaines de radars automatiques installés depuis 3 ans au nom de la "sécurtité routière". Au royaume de Sa Gracieuse Majesté, les conducteurs peuvent se déplacer en toute sérénité. Big Brother veille sur eux, en permanence, et surtout lorsqu'ils s'installent au volant. Le Royaume-Uni est en effet devenu l'un des plus gros consommateurs au monde de vidéosurveillance avec 3 millions de caméras déjà installées. Le Royaume-Uni a annoncé qu'il deviendrait le 1er pays au monde où les mouvements de tous les véhicules seraient enregistrés. Un nouveau système de surveillance procèdera aux enregistrements des déplacements de véhicules pendant au moins deux ans. Pour ce faire, un système de caméras capable de lire automatiquement les plaques minéralogiques va être mis en place afin de créer une immense base de données que les services de police et de sécurité pourront utiliser pour analyser chaque jour les mouvements des conducteurs sur plusieurs années. Le système utilisé est connu sous le nom d'ANPR (Automatic Number Plaque Recognition). Il est envisagé que la collecte de ces informations soit étendue à une période de 5 ans et que le nombre de caméra soit porté à plusieurs milliers, de sorte que les mouvements de plus de 100 millions de plaques minéralogiques soient enregistrés dans la base de données centrale. D'ici la fin 2006, la moindre parcelle de routes ou d'autoroutes, les entrées de parkings ou de tunnels routiers, les abords des stations-services, la périphérie des grandes métropoles ou le cur de certains quartiers stratégiques, les zones portuaires, bref tous les espaces ouverts à la voiture seront surveillés et contrôlés 24h sur 24h par des caméras. Le rôle de ces milliers de vigies électroniques? Traquer les plaques minéralogiques des véhicules qui passent dans leur champ de vision et, accessoirement, prendre en photo le conducteur et ses passagers. Une fois lues et analysées, les immatriculations sont ensuite rapprochées d'un fichier d'infractions. En cas de similitude, une alarme se déclenche. Les forces de police n'ont plus qu'à prendre en chasse et arrêter le conducteur du véhicule. Les serveurs sont déjà capables de traiter quelque 35 millions de plaques minéralogiques par jour. Et Londres espère porter cette capacité quotidienne à 50 millions d'ici 2008. Voiture volée, vignette non acquittée, certificat de contrôle technique périmé, véhicule non assuré, conducteur fiché et faisant l'objet d'un mandat d'arrêt ou dont la police souhaite être informée des déplacements... les applications ne manquent pas. L'ensemble du système, qui devrait être opérationnel dès le mois de mai prochain, est censé limiter sérieusement les capacités de déplacements des terroristes, criminels et délinquants en tout genre. De quoi faire rêver les polices du monde entier. De fait, en France aussi, on s'active pour pister le chaland. Le Conseil constitutionnel vient tout juste de valider, le 19 janvier, un dispositif similaire en vertu de la loi relative à la lutte contre le terrorisme. Reste que l'on peut s'interroger sur les limites de la méthode, tant du point de vue de la protection de la vie privée qu'au niveau technique. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) tente, sans grand succès, d'obtenir des garanties quant aux droits des personnes filmées, la durée de stockage des données ou en ce qui concerne les fonctionnaires ayant accès aux informations. "La possibilité qui serait donnée à la Police d'être destinataire des images et des enregistrements dans le cadre de missions de police administrative, hors de tout contrôle de l'autorité judiciaire, appelle des garanties particulières pour préserver la liberté d'aller et de venir, et le droit au respect de la vie privée", souligne la Commission. Par ailleurs, les sages de la CNIL pointent du doigt les équipements utilisés: "Ces matériels seront-ils homologués? Et selon quelles normes? La fiabilité des appareils et des équipements utilisés peut être remise en question". Chez Thales, pourtant l'un des leaders en matière d'électronique de sécurité, on admet que si l'ensemble du système (prise de vue et recherche intelligente en bases de données) peut être fiable à 99%, la qualité peut se dégrader rapidement en fonction des conditions météo ou de l'état physique des équipements. Quoi qu'il en soit, ces inconvénients ne semblent pas suffisants pour arrêter le mouvement. Mais le débat ne fait que commencer... voir
les infos à propos de la
vidéosurveillance sur la page
"Une
liberté sous surveillance
électronique"
(AP) Les autorités britanniques ont présenté à la presse leur nouveau centre de lutte technologique contre le terrorisme, installation tout droit sortie d'un film de James Bond où des chercheurs mettent au point les parades de demain comme les détecteurs de bombes ou agents chimiques. Le Centre de Contre-Terrorisme et Technologie, situé à quelque 130km à l'ouest de Londres, dispose d'une équipe de 15 chercheurs du ministère de la Défense et du secteur privé. "Les menaces terroristes évoluent rapidement aussi ce centre ne répondra pas seulement aux menaces actuelles mais anticipera celles à venir", a déclaré le directeur du Centre Ken Bridgen. Les chercheurs, sans dévoiler le contenu de leurs travaux, ont expliqué qu'ils étudieront notamment le comportement des terroristes, à travers des enregistrement de caméras de surveillance. |
(mondialisation.ca)
Des
ministres, des cadres supérieurs des forces
armées qui se mêlent aux plus hauts dirigeants
d'entreprises en Amérique du Nord, tout ce beau monde
a participé à une rencontre
secrète sur la "prospérité continentale
dans le nouvel environnement sécuritaire" à
l'hôtel Fairmont Banff Springs dans l'Alberta au
Canada. La rencontre a porté sur
"l'intégration profonde", qui consiste principalement
à éliminer la souveraineté nationale
pour permettre l'édification d'une "forteresse
nord-américaine". Michel
Chossudovsky est l'auteur du best-seller
international "The Globalization
of Poverty" ("La mondialisation de la
pauvreté") qui a été publié en
11 langues. Il est professeur d'économie à
l'Université d'Ottawa, et directeur du Centre de
recherche sur la mondialisation Global Research. Il
collabore également à l'Encyclopaedia
Britannica. Son dernier ouvrage est intitulé
"America's War on terrorism" (Global Research,
2005). Il est également l'auteur de "Guerre et
mondialisation, La vérité derrière le
11 septembre"
(AP) Gin ou vodka? Ford ou BMW? Eau gazeuse ou plate? Estimant que les habitudes de consommation des électeurs en disent long sur leur manière de voter, de nombreux candidats aux élections de mi-mandat, dont le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger, utilisent ces informations personnelles pour identifier des sympathisants potentiels. Se basant sur une technique peaufinée durant la course à la Maison Blanche victorieuse de George W. Bush en 2004, l'équipe de campagne de Schwarzenegger, qui brigue sa réélection lors du scrutin du 7 novembre, a créé une vaste base de données sur les habitudes d'achat des électeurs. Selon les collaborateurs du gouverneur, il s'agit de la plus importante opération de ce type jamais réalisée aux Etats-Unis. L'équipe de l'ancien acteur a engrangé des millions de noms, numéros de téléphone et adresses, ainsi que des informations sur les habitudes de consommation. Ces données permettent aux collaborateurs d'un candidat de concentrer leurs efforts sur un foyer précis avec des coups de téléphone, des tracts et des visites de bénévoles, et également d'adresser un message taillé sur mesure en fonction des préoccupations présumées de l'électeur. On considère par exemple qu'un Américain propriétaire qui conduit une Volvo, lit le "New Yorker" et fait ses emplettes dans un magasin "Whole Foods Market" est susceptible de voter démocrate. En revanche, un conducteur de camionnette possédant un permis de chasse ou de pêche et lisant le magazine "Time" penche probablement à droite. "Pendant longtemps en Californie, on a estimé que des campagnes télévisées permettaient de mobiliser l'électorat", souligne Steve Schmidt, directeur de campagne de Schwarzenegger. "En fait, ce n'est pas le cas. Ce qui influe sur les électeurs, c'est le contact de personne à personne." Certains stratèges de campagne estiment que les informations sur la manière de consommer des citoyens révèlent encore mieux leur tendance politique que leur affiliation à un parti. "La question n'est pas où ils vivent mais comment ils vivent", souligne Josh Ginsberg, directeur politique adjoint de l'équipe de Schwarzenegger. Le concept reprend les techniques utilisées depuis longtemps par les entreprises pour trouver de nouveaux clients. Grâce à des données obtenues en toute légalité, l'équipe de Bush avait pu en 2004 connaître les lieux de vacances favoris des électeurs, leur orientation religieuse, leur musique et magazines préférés et la marque de leur voiture. Peu d'Américains imaginent le nombre d'informations auquel il est possible d'accéder légalement, moyennant finance, sur leur mode de vie. Des entreprises collectent et revendent les données achetées à des sociétés de carte de crédit, des compagnies aériennes et des commerces au détail. En 2004, l'équipe Bush avait utilisé cette technique de "microciblage" dans des Etats clés comme l'Ohio. Arnold Schwarzenegger, qui est notamment assisté par deux ex-collaborateurs de campagne du président américain, semble bien parti pour être réélu, et son camp estime que cette stratégie n'y est pas pour rien. La méthode est également utilisée par les démocrates. Une coalition regroupant notamment des syndicats baptisée America Votes utilise des données de consommation pour trouver des sympathisants démocrates dans plusieurs Etats.
(Indymedia) Hitachi vient de dévoiler sa toute derniere puce d'identification par radio-fréquence ou RFID (Radio Frequency IDentification en anglais). Y'a de quoi flipper. Avec seulement 0.15 mm de coté et de 7.5 microns d'épaisseur, elle est si petite qu'elle pourrait presque être sprayée dans l'air et se voir inhalée par un chaland peu attentif. Pour avoir un ordre d'idée de la taille approximative de la puce regardez la photo ci-contre... et divisez cette taille par deux car ce prototype date de 2003. A terme elle pourra être intégrée à des vêtements et même à des billets de banques. La Banque Centrale européenne devrait bientôt signer un accord avec Hitachi pour intégrer ces puces aux prochaines impressions d'Euros. Le numéro de chaque billet sera ainsi radio-diffusable sur de petites distances. L'avantage de ces puces est son très faible coût, inférieur à 0,5¤/pièce, et la possibilité de les implanter à l'insu des utilisateurs.
(L'Expansion) Les puces RFID seront bientôt disponibles en implants cutanés. Amal Graafstra, un entrepreneur canadien de 29 ans vient de présenter à New-York une technologie d'identification par fréquence radio (RFID) miniature qui lui permet, grâce à des puces implantées sous la peau de ses mains, d'interagir avec un lecteur dès lors que ce dernier est installé à moins de huit centimètres des puces. D'un seul mouvement de main, Amal Graafstra, ouvre ainsi la porte d'entrée de son appartement ou entre dans son ordinateur. La puce n'est pas plus grande qu'un grain de riz et peut durer jusqu'à 100 ans. Les puces coûtent deux dollars pièce, et les lecteurs installés dans l'ordinateur ou autres appareils électroniques sont vendus 50 dollars pièce.
voir l'article sur les implants
(Intelligence Online) EPC Global, le groupement qui met en place le premier réseau mondial d'identification radio, vient de s'ouvrir au secteur de la défense en accueillant dans son capital la firme américaine d'armement et d'aéronautique Lockheed. EPC Global est à l'origine une initiative des groupes de grande distribution (Wal-Mart, Metro AG, etc.) et de leurs principaux clients (Procter & Gamble, Gillette, etc.), premiers utilisateurs de la technologie d'identification par fréquence radio (RFID). La semaine dernière, le groupe s'est étendu au secteur de la défense en nommant Peter Cuviello, vice-président en charge de la logistique chez Lockheed Martin, au conseil des gouverneurs, l'organe de direction d'EPC Global. Le Pentagone est un membre actif d'EPC Global depuis la création du groupe et a été, avec Wal-Mart, l'un des premiers à imposer à tous ses fournisseurs d'équiper leurs livraisons de puces RFID. Non content de développer les principaux standards de la RFID (deux standards pour les puces et les logiciels ont déjà été définis), EPC Global met également en place un réseau mondial qui permettra de suivre et de coupler avec des informations tout support équipé d'une puce RFID. C'est Verisign, l'entreprise qui gère le système d'adressage sur Internet (DNS), qui opère depuis l'an dernier les serveurs racines qui constitueront l'ossature de ce réseau. Des tests localisés sur ces infrastructures doivent avoir lieu avant la fin de l'année 2005.
(Courrier International) Attention, on lira bientôt dans vos pensées. Des scientifiques américains ont réussi à repérer un extrait du film "le bon, la brute et le truand" dans l'activité cérébrale d'une dizaine de personnes. "Nous avons pu distinguer une scène d'une autre", se félicite le neurochirurgien Itzhak Fried de l'université de californie. |
(AFP) "Les médias, comme en 2002, essaient d'imposer un second tour tout fait auxquels les Français ne sont pas ralliés du tout", a estimé le président de l'UDF François Bayrou. "Il y a en France aujourd'hui des puissances très importantes qui en particulier ont des intérêts dans les médias, qui poussent à ce choix tout fait qu'ils ont choisi eux-mêmes: Nicolas Sarkozy d'un côté, Ségolène Royal de l'autre", a dénoncé François Bayrou sur France Inter. Citant à demi-mots Bouygues, Dassault et Lagardère, il a évoqué des "puissances considérables qui ont avec l'Etat des rapports de clients, dont la vie et le développement dépendent de la commande publique et donc qui ont le plus grand intérêt à maîtriser, tenir les choix futurs des Français, à les diriger, les orienter".
(Libération) L'UMP, le parti présidé par Nicolas Sarkozy, va renforcer sa présence sur l'Internet en donnant à ses militants la possibilité de créer des blogs gratuits comme l'a expliqué Thierry Solere, conseiller exécutif en charge des blogs (c'est son titre). Ces blogs offriront aux militants la possibilité de "donner libre cours à leur engagement politique personnel" et permettront "d'augmenter la présence et la visibilité de l'UMP sur Internet", a indiqué Thierry Solere. Une stratégie d'investissement de la toile mûrie depuis de longs mois et mise au point notamment par Arnaud Dassier, PDG de l'Enchanteur des nouveaux médias, prestataire de services Internet de l'UMP. Les militants intéressés par la pratique du blogging, pourront bénéficier d'une formation pour les aider à créer ces journaux de bord sur une plate-forme spécialement mise à la disposition du parti pour ses élus, permanents, militants, etc. Une manière de développer une "blogosphère UMP" en vue de la présidentielle. Les meilleurs blogs &endash; qui ne seront pas siglés UMP, et dont les auteurs géreront librement le contenu &endash; bénéficieront ensuite d'un hébergement gratuit par l'UMP pendant un an.
(lexpansion.com) Richard Edelman, grand gourou de l'utilisation des blogs dans la communication des entreprises, a dû présenter des excuses sur son blog. Il reconnaît "avoir échoué à être transparent concernant l'identité des deux auteurs" d'un blog très favorable à Wal-Mart, client de l'agence de communication dont Edelman est le patron. Le blog décrit les pérégrinations d'un couple à bord d'un "RV", un type de "véhicule récréatif" à qui Wal-Mart accorde le droit de stationner gratuitement sur ses parkings. Un prétexte qui a permis à nos deux amis de parsemer leur récit de voyage d'interviews d'employés de Wal-Mart tous absolument ravis de leurs conditions de travail. Et ce alors que le géant de la distribution est régulièrement accusé de se comporter en négrier.
(Intelligence Online) Les "maîtres du monde" et les multinationales ont commencé à prendre conscience de l'influence des blogs sur l'opinion publique et de leur importance pour la diffusion des idées. L'armée américaine vient ainsi de signer un contrat avec un cabinet de relations publiques de Detroit, Haas MS&L, spécialisé dans la diffusion d'informations par l'intermédiaire de sites personnels (web blogs), notamment pour le compte des grands groupes automobiles américains (Ford, General Motors, etc.). Haas MS&L, filiale du français Publicis, doit recruter des animateurs de blogs qui accepteraient de mettre sur leurs sites des contenus (articles, photos) fournis par l'armée américaine, dans le but de disséminer des informations positives sur la situation en Irak.
Patrick de Carolis a accepté les fonctions de "ministre du Patrimoine et des Cigares" de cette "république libre" dont l'assemblée constituante et le premier conseil des ministres se dérouleront le 5 décembre dans un restaurant parisien. A l'initiative d'un producteur de vins de Saumur, Patrice Monmousseau, cette organisation se définit "comme une association où amitié, humour et folie luttent joyeusement contre les idées reçues et préservent la «Nonpareille», une île de la Loire où rien n'est pareil". L'acteur Jean-Claude Brialy a été nommé Premier ministre, "chargé de la culture et des relations avec la France", tandis que le journaliste Pierre Bénichou a accepté le portefeuille de ministre "des frontières entre les sexes". L'acteur Claude Brasseur (ministre des Houblons ou Brune), le cinéaste Claude Chabrol (ministre du Pied de Cochon), l'écrivain Irène Frain (ministre des Amours, Cuisines et Vice et Versa), le professeur de médecine René Frydman (ministre des Insouciants et Incongrus), la comédienne Macha Méril (ministre du Sourire et de ses Conséquences), l'acteur Daniel Prévost (ministre des Sottises, Balivernes et Félonies) participent aussi à ce gouvernement de la "République Libre des Nonpareils ".
(nouvelobs.com) Les journalistes de la rédaction d'Europe-1 ont découvert que Jean-Pierre Elkabbach a demandé conseil à Nicolas Sarkozy au sujet du recrutement du journaliste politique qui sera chargé de traiter les évènements de l'UMP (le parti de droite présidé par Sarkozy). Un journaliste qui voyageait avec quelques collègues dans l'avion de Nicolas Sarkozy, le 10 février, à destination de Chamonix, a interrogé le ministre au sujet des rumeurs qui circulaient dans la rédaction d'Europe-1. Nicolas Sarkozy a alors confirmé que Jean-Pierre Elkabbach l'avait consulté au sujet de ce recrutement. Pas gêné le moins du monde, le ministre répond: "Bien sûr. (...) J'ai été ministre de la Communication. Je suis ça de près, ça fait partie du travail politique. (...) Si vous saviez. Il n'y a pas qu'Elkabbach qui fait cela...". "Voilà qui confirme les bonnes murs en vigueur entre la presse et les politiques", commente ironiquement l'hébdomadaire "Le Canard enchainé". Résultat, écrit Le Canard, le 16 février, Elkabbach doit se fendre d'une mise au point auprès des journalistes d'Europe-1. Il déboule à la conférence de rédaction de 15 heures, mal à l'aise, et reconnaît les faits en précisant "Il m'a donné deux ou trois noms". Puis il se lance dans une improbable explication, selon laquelle "il serait normal de consulter les politiques, pour justement recruter des journalistes pas trop près du pouvoir". Une explication d'une logique plutôt insaisissable... "C'est la démarche classique de tout chef d'entreprise pour choisir les meilleurs, les plus libres et les plus indépendants", a encore justifié Jean-Pierre Elkabbach, contacté par les journalistes du Canard enchainé. "J'ai dit à Nicolas Sarkozy: 'Est-ce que tu connais, dans la nouvelle génération qui émerge, qui sont les meilleurs?' Il m'a donné deux ou trois noms qui étaient déjà dans ma liste". On notera au passage que Elkabbach est tellement copain avec Sarkozy qu'il le tutoie... Un journaliste est pourtant censé garder une certaine distance pour ne pas perdre son honnêteté, son esprit critique, et au final, sa crédibilité.
(AFP) Jean-Luc Delarue, producteur-animateur millionaire, fait un grand usage des CDD pour payer les larbins qui travaillent pour lui dans sa société de production "Réservoir Prod" et son émission "Ca se discute" diffusée sur France 2. Jugé en février pour des infractions au Code du Travail, Jean-Luc Delarue a finalement été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris qui estime que Réservoir Prod n'a pas recouru abusivement aux Contrats à durée déterminée (CDD). M.Delarue a néanmoins été condamné à 2000 euros d'amende avec sursis pour avoir accordé à des salariés sous CDD des salaires inférieurs à ceux des employés en CDI.
(AP) "Les journaux doivent diffuser des idées saines" et les "idées de gauche ne sont pas des idées saines", a estimé sur France Inter Serge Dassault, PDG du groupe Dassault et de la Socpresse (propriétaire du Figaro et du groupe Express-L'Expansion), et sénateur UMP. Pour lui, les "idées saines" sont "les idées qui font que ça marche". Les "idées de gauche", par contre, "ne sont pas des idées saines". "Il faut dire les choses qui sont la réalité, pas la fiction. Nous vivons dans la fiction et les journaux continuent la fiction en disant '"M. Untel a dit ça, M. Hollande a dit ça, M. CGT a dit ça. (...) La presse, poursuit-il, "peut rendre compte, mais elle peut dire aussi 'halte là, on va dans l'erreur'. Ce n'est pas ça qui marche". Aujourd'hui, ajoute Serge Dassault, "la gauche trompe, les syndicats trompent les Français en leur faisant croire des choses qui ne sont pas vraies". "On va devenir un pays sous-développé (...) nous sommes en train de descendre dans un gouffre", pronostique-t-il. Interrogé sur la possibilité d'avoir une enquête indépendante sur les ventes d'armes dans le Figaro, un des titres du groupe Socpresse, Serge Dassault répond que "si on ne peut pas se défendre, on perd la guerre. C'est arrivé plusieurs fois dans la vie de la nation". Réagissant aux déclarations de Serge Dassault, la porte-parole du Parti socialiste Annick Lepetit a estimé que ces propos ne "relèvent pas de la fiction mais nous ramènent à la triste réalité d'une droite qui s'autorise à penser pour l'ensemble des Français". Serge Dassault "flirte" avec un "rêve de totalitarisme".
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